On est tous morts

Jolapeh, auteur et conférencier. islamophobie palestine

On est tous morts – Sociologie d’une société en survie

Un diagnostic sociologique incarné de Jolapeh pour comprendre le malaise contemporain… et rallumer la flamme.

Il met des mots clairs sur ce que chacun ressent sans savoir l’expliquer : fatigue sociale, bruit permanent, injonctions au “reste fort”, perte du sens et hyper-connexion qui isole.
Avec une plume incarnée et rigoureuse, Jolapeh documente la survie qui a remplacé la vie – et trace des sorties concrètes : ralentir, résister, aimer, créer.
C’est un livre pour tenir debout, lucidement.

Pourquoi ce livre maintenant ?

Nous vivons en accéléré et en apnée. La performance a pris la place du sens ; les écrans ont avalé la parole ; la force est devenue une religion qui interdit le doute, la fragilité, le repos. Ce livre donne des mots, des cadres et des gestes pour nommer le vertige : travail qui vide, réseaux qui saturent, silence confisqué, amours qui s’usent, spiritualité folklorisée. Il parle à la fois à la tête et au cœur : analyses sociologiques, récits vécus, pistes d’action.

Comment le livre est construit (vue d’ensemble)

À celles et ceux qui se sentent épuisés par le rythme et la confusion. Aux éducateurs, imams, enseignants, travailleurs sociaux, parents, qui cherchent des outils clairs. Aux étudiants et lecteurs exigeants qui veulent une pensée sourcée, incarnée et utile.

Une sociologie incarnée

Jolapeh écrit au plus près du corps et des émotions : la pensée n’est jamais abstraite, elle part du vécu, revient au concept, puis redescend vers l’action. Son écriture mêle observations sociologiques, références précises et scènes de vie qui sentent la sueur des ateliers, le bourdonnement des open spaces et le silence des nuits blanches. Ce va-et-vient constant entre la théorie et la chair donne un texte qui se lit autant qu’il se ressent.

Un rythme percussif, maîtrisé

La phrase alterne entre l’uppercut et la coulée longue : court-circuit d’images qui claquent, puis longues périodes qui installent l’analyse, creusent, nuancent, reconnectent les points. Cette architecture produit une tension continue : on est tenu par la main, secoué, puis apaisé par des respirations qui laissent entrer la pensée et la pudeur.

Un français double, populaire et classique

Il assume un bilinguisme intérieur : la langue des quartiers – directe, imagée, sans détour – se frotte à une langue analytique précise, nourrie de lectures (Rosa, Illouz, Han, Graeber, Turkle…). Le contraste n’est pas un effet de style : c’est une méthode pour rendre la complexité dicible sans snobisme, et l’expérience populaire digne sans folklore.

Des images concrètes, des sensations physiques

Le texte travaille par images sensorielles – gorge serrée, dos contracté, souffle court, lumière d’écran – pour donner à voir la “mort intérieure” et la survie ordinaire. L’argument devient paysage ; la démonstration passe par des objets, des gestes, des bruits. On sort de l’illustration, on entre dans l’incarnation.

Une voix éthique, pas moralisatrice

La posture n’accuse pas l’individu : elle dévoile les structures qui abîment (accélération, précarité, industrie du “reste fort”) et redonne des prises simples – ralentir, faire silence, aimer, créer, se relier à Dieu sans folklore. L’exigence est haute, la main reste tendue.

Une dramaturgie de la lucidité

Chaque chapitre suit une courbe claire :

  1. Nommer le malaise sans euphémisme ;
  2. L’éclairer par des sources et des auteurs ;
  3. L’incarner par un récit ;
  4. Ouvrir des issues concrètes.

Le livre tient ensemble la blessure et la boussole : c’est une écriture de la réanimation.

Pourquoi ça touche

Parce que la langue refuse de choisir entre la rigueur et la chaleur. Parce qu’elle parle comme on vit – avec des aspérités, des élans, des silences – et parce qu’elle rappelle que penser, ce n’est pas s’éloigner : c’est revenir, plus juste, au réel. On referme chaque section avec des mots pour dire et des gestes pour faire.

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